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Imperium publie une enquête inédite sur l’impact et les projections d’avenir des marocains depuis l’annonce de la campagne de vaccination anti covid-19


30
Dec
2020

Imperium publie une enquête inédite sur l’impact de l’annonce de la campagne de vaccination Covid19 auprès d’un panel représentatif de Marocains. Alors que 55% d’entre eux pensent que la situation économique se portera mieux qu’avant la crise sanitaire, 78% des personnes interviewées songent sérieusement à épargner dans l’avenir !

Cette enquête montre comment l’annonce du lancement de la campagne de vaccination contre le coronavirus a impacté la vie et les perspectives des Marocains. La tendance générale confirme que le volet personnel est intimement lié au volet financier, fait logique en raison des effets de la crise sanitaire et des mesures restrictives sur l’emploi.

Selon cette enquête intitulée "Les perspectives après l’annonce du vaccin Covid19" réalisée par IMPERIUM, entreprise de media monitoring et spécialiste des études de marché, les Marocains se disent confiants pour 2021 ! Ils sont 56% à s’estimer très optimistes. Cette tendance se confirme auprès des jeunes qui sont très optimistes quant aux changements qui vont être associés à la fin de la pandémie. Cette cible de la population s'attend à ce que cette étape de leur vie connaisse une stabilité et un dynamisme au niveau du marché de l'emploi.

Menée au Maroc, cette étude CATI (téléphonique) s’est tenue du 17 au 25 décembre 2020 auprès d’un échantillon aléatoire national grâce à la technique RDD (Random Digital Dialing). Cette démarche purement aléatoire valorise les techniques de sondage via sa force (aléatoire), car elle offre des chances égales à toute la population d’être interviewée à condition d’avoir une carte SIM activée.

Pandemie : impact financier

Cette enquête montre que la Covid19 a profondément modifié les dépenses de 2 Marocains sur 3 car 51 % des sondés ont dépensé plus de 75 % de leurs épargnes durant la pandémie. En effet, la pandémie a eu un retentissement important sur la population interviewée, l’étude ayant ressorti un indice de cogitation à l’épargne de 78%. Ce qui devrait impacter leurs habitudes de consommation en 2021, les actes impulsifs d’achat plaisir devenant plus rares. Les classes socioprofessionnelles C2 et DE sont les plus enclines, avec plus de vigueur, à épargner davantage dans le futur. En effet, ce sont les deux classes qui ont été les plus touchées par cette pandémie sur le plan financier, social, mais aussi au niveau psychique, comparé aux autres catégories interrogées.

[Des données qui s’alignent avec l’ « Enquête sur l’impact du coronavirus sur la situation économique, sociale et psychologique des ménages » réalisée par le Haut-Commissariat au Plan (HCP) du 14 au 23 avril 2020, auprès des ménages pour suivre l’adaptation du mode de vie des ménages sous la contrainte du confinement. En effet, même si le risque de contamination était la principale raison d’inquiétude des ménages (49%), les marocains ont ressenti de l’anxiété et de la peur suite à la crainte de perdre leur emploi (24%). 34% des ménages ont affirmé n’avoir aucune source de revenus en raison de l’arrêt de leurs activités au temps de confinement. Par rapport à leur situation financière en période de confinement, pour 38% des ménages le revenu couvre juste les dépenses et 22% puisent de leurs épargnes.]

La présente étude de décembre 2020 d’IMPERIUM a par la suite confirmé que l’épargne est devenue une priorité dans le « mindset » des Marocains : plus de 7 Marocains sur 10 pensent à l’épargne, et 5 y pensent très sérieusement. Cela peut être un indicateur très important pour les organismes financiers quant au lancement dans les mois à venir de nouveaux produits d’épargnes qui seront adaptés à une cible bien précise.

La relation entre les individus et leurs revenus dans l'environnement incertain actuel redéfinit le rôle que doivent jouer les annonceurs pour attirer et surtout conserver leurs consommateurs.

Confiance en une relance économique

Contrairement aux craintes que l'on entend habituellement concernant l'impact du Coronavirus sur l’économie marocaine, les Marocains sont confiants sur la situation économique de 2021 avec seulement 12% d’entre eux qui pensent qu’elle sera « pire qu’avant ».

Ce sentiment de confiance s’explique par le fait que plus de 57% des Marocains affirment que tout aura pris fin d’ici le premier semestre de l’année 2021. Quant aux interrogés les plus pessimistes, qui ne représentent que 5%, ils ont déclaré que cela nécessiterait plus d’une année pour que la vie revienne à la normale.

2021 : Une année porteuse de changements positifs

L’annonce du lancement de la campagne de vaccination a redonné confiance aux Marocains en un futur meilleur et une année 2021 positive et porteuse d’un vrai changement dans leur vie en général et sur leur comportement plus particulièrement.

Plus précisément, les Marocains espèrent que ce changement touchera dans un premier lieu le niveau social (69 %) suivi de leur situation financière (56 %), et enfin il apportera aussi un changement sur le volet personnel (44 %).

Malgré cet espoir, les Marocains comptent bien retenir les leçons de la crise sanitaire, car 45 % d’entre eux pensent que la Covid-19 continuera à impacter leur état psychologique même après la vaccination. 25% des Marocains affirment qu’ils continueront de se conformer aux habitudes comportementales qu’ils ont développé durant la pandémie à savoir : le port du masque, l’éloignement, la distanciation sociale, l’interdiction de se rassembler, …

Ce qu’il faut retenir de cette étude : La majorité des marocains (65%), estiment que l’année 2021 apportera généralement un vrai changement dans leur vie.

L’étude a permis de construire un indice d’optimisme validé de l’ordre de 66 % prenant en considération les interviewés ayant déclaré à la fois leur optimisme quant au vaccin ainsi que leur affirmation que l’année 2021 sera meilleure que 2020.

Avec l’imminence de la campagne de vaccination au Maroc, le degré d’optimisme de la population interrogée s’accentue de jour en jour. (L’indice d’optimisme a grimpé de 3 % sur la durée d’une semaine.)