Marché publicitaire: le web pourrait dépasser la presse
Le ministère de la communication publie son rapport sur l’évolution du marché publicitaire. Celui-ci a connu une croissance de 1,5 % durant le premier trimestre de l’année 2014. Le marché publicitaire marocain est considéré par le cabinet d’étude Imperium Media − qui a réalisé le rapport pour le compte du ministère de la Communication − comme le plus grand marché en Afrique du Nord. D’après ce cabinet, les investissements publicitaires au royaume étaient de l’ordre de 5,6 milliards de dirhams en 2013. Une somme qui reste supérieure à celle dépensée par l’Algérie en 2010 (325 millions de dollars, soit 2,7 milliards de dirhams) ou encore la Tunisie (180 millions de dollars, soit 1,5 milliard de dirhams) dans la même année. Pour ce qui est des médias qui ont le plus bénéficié de l’investissement des annonceurs, les chaînes de télévision viennent en tête avec 42 % des investissements réalisés. La presse écrite ne bénéficie plus de 25 % des investissements publicitaires, contre 32 % en 2011, tandis que le web se hisse dans le même temps de 14 à 19 % de parts de marché. La radio et l’affichage, relativement stables, sont chacune à 7 % de parts de marché publicitaire. La tendance laisse ainsi apparaître un rééquilibrage entre la presse écrite et le web : image Les télécoms en tête Concernant les secteurs qui investissent le plus dans la communication sur leurs produits, les télécoms et l’alimentaire dominent le classement, avec des investissements respectifs de 1,28 milliard de dirhams et 453 millions de dirhams.